La vague du sommeil selon SOMNA™
- Institut SOMNA Institute

- 18 août
- 3 min de lecture

Et si s’endormir n’était pas une question de volonté, mais de timing ?
À l’Institut SOMNA™, nous aimons parler de la vague du sommeil : une image poétique pour décrire un principe scientifique très concret.
Tout comme l’océan avance et recule, notre organisme connaît des pics de vigilance et de somnolence — ces instants précieux où il devient beaucoup plus facile de plonger dans le repos.
Qu’est-ce que la vague du sommeil ?
Notre sommeil est organisé en cycles successifs qui alternent phases de sommeil léger, profond et paradoxal. À chaque cycle, apparaît un pic de somnolence : un moment fugace où le corps “ouvre une porte” vers le sommeil. Si l’on s’y accorde, l’endormissement est fluide… si l’on le rate, il faut patienter jusqu’à la vague suivante... ou faire ce qu'il faut pour la faire revenir plus rapidement.
Les cycles du sommeil selon l’âge
La vague n’est pas identique tout au long de la vie. Sa périodicité change en fonction du développement cérébral et des besoins physiologiques.
Chez le bébé Les cycles sont très courts : 45 à 60 minutes.Le sommeil est encore immature, riche en sommeil paradoxal (essentiel au développement du cerveau). C’est pourquoi les bébés se réveillent souvent : leurs vagues reviennent vite, comme de petites marées rapprochées.
Chez l’enfant Les cycles s’allongent à 60–75 minutes.L’enfant entre plus facilement dans le sommeil profond, mais reste vulnérable aux micro-éveils entre deux cycles. Reconnaître les signes de somnolence (bâillements, yeux qui piquent, agitation soudaine) est crucial pour l’aider à “attraper la bonne vague”.
Chez l’adulte Le cycle atteint environ 90 minutes.Chaque vague comporte plusieurs phases (léger, profond, paradoxal). Les pics de somnolence apparaissent toutes les 90 minutes, ce qui explique que “forcer” le sommeil en dehors de ces fenêtres est souvent inefficace.
Chez la personne âgée Les cycles restent d’environ 90 minutes, mais le sommeil profond se réduit, au profit du sommeil léger.Les vagues deviennent plus fragiles, sensibles à la lumière, au bruit ou à l’anxiété. C’est un âge où l’attention à l’environnement et aux rituels apaisants devient essentielle.
Pourquoi respecter sa vague est essentiel
On s’endort plus vite, sans lutte.
Le sommeil est plus réparateur.
Les réveils nocturnes diminuent.
Les enfants comme les adultes gagnent en sérénité.
Au contraire, lutter contre sa vague (se forcer à rester éveillé, repousser le coucher, rester sur les écrans) revient à ramer à contre-courant. Résultat : agitation, insomnie, fatigue accumulée.
Comment reconnaître son pic de somnolence ?
Les signaux corporels : paupières lourdes, bâillements, perte de concentration.
Les signes intérieurs : baisse de vigilance, esprit qui “flotte”.
L’observation régulière : tenir un petit carnet des heures où la somnolence se présente.
Apprendre à repérer sa vague, c’est un peu comme apprendre à lire la marée.
Exercice simple : respirer comme une vague
Allongez-vous confortablement. Inspirez doucement (4 secondes), comme une vague qui monte. Expirez lentement (6 secondes), comme une vague qui redescend. Cette respiration synchronisée aide à “surfer” sur sa vague intérieure.
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Conclusion
La vague du sommeil n’est pas seulement une métaphore poétique : c’est une réalité chronobiologique. En apprenant à reconnaître et à respecter ce pic de somnolence, nous retrouvons le chemin d’un sommeil naturel, réparateur, fluide.
Après tout, pourquoi lutter contre la vague… quand on peut se laisser porter par elle ?




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