➤ PARTIE 4.  Comprendre pour mieux dormir  

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On ne dort pas mieux parce qu’on a mis un mot sur son mal.

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On dort mieux quand on comprend ce qui se passe… et qu’on se sent compris·e.

Et surtout : on dort mieux quand on sait comment agir.

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On ne peut pas non plus lâcher notre bouée de secours du jour au lendemain, au risque de se noyer!

Pour y arriver, il faut un vrai accompagnement, à chaque étape de la traversée.

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Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’éducation thérapeutique, déjà pratiquée en milieu hospitalier, vise à rendre les patient·es plus autonomes, en les aidant à mieux comprendre leur maladie, leurs traitements, et les comportements associés.

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Elle repose sur :

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• la transmission de savoirs,

• la compréhension active,

• la capacité à faire des choix éclairés,

• et souvent un travail d’équipe entre soignant·e·s et patient·e — autant de leviers associés à l’augmentation de l’auto-efficacité (Sheeran et al., 2016).

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Un accompagnement qui aide à devenir acteur·ice de ses progrès… et à se doter d’outils concrets pour aller mieux.​

 

​Après tout :

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Mais pendant toutes ces années, je n’ai rien eu de tout ça.

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Jusqu’à ce qu’on m’offre de prendre part à une thérapie de groupe.

J’ai sauté sur l’occasion comme sur un billet de loto gagnant.

 

Mais, même si ce fut un premier pas en avant, ça ne m’a pas permis de venir à bout de mon problème.

 

Parce qu’il s’agissait d’un protocole général, qu’on appliquait indifféremment à tout le monde.

 

Et c’est là que j’ai eu un déclic :

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Depuis plus de deux décennies, j’avais cherché LA solution pour enfin bien dormir. Je testais frénétiquement chaque nouveauté, chaque conseil… sans savoir s’ils pouvaient s’appliquer à moi.

Mais visiblement, mon problème était multifactoriel.

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Il ne fallait pas UNE solution, mais plutôt LA COMBINAISON de solutions  — spécifiquement pour moi.  Aller au-delà des symptômes, pour remonter toutes les sources de mes difficultés. 

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À force de recherches et d'essais mieux ciblés… j’ai donc fini par reconstruire mes nuits moi-même.​ Parce que dans mon cas, plusieurs dimensions devaient être prises en compte pour réinitialiser mon sommeil. Psychique, certes, mais aussi physique, physiologique… et même génétique — un facteur inévitable, avec lequel j’ai dû apprendre à composer. 

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➤ Une prise de conscience brutale​​

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C’est en parlant de cet épisode, quelques années plus tard, à ma nouvelle médecin de famille, qu’elle m’a confié :​

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 « Au moins la moitié de mes patient·e·s me demandent chaque jour de les aider à mieux dormir…

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Mais sur 10 ans d'études en médecine générale, je n’ai eu que 2 heures de formation sur le sommeil!

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On n’y connait rien! On n’est pas du tout formé pour ça… » 

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​Le choc.

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Pendant toutes ces années, j’ai consulté, sans le savoir, des professionnel·les qui, malgré leur bon vouloir, n’avaient pas les moyens de bien m’accompagner.

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Non seulement le volet de l’accompagnement au sommeil n’était pas abordé dans la formation de base des médecins généralistes… mais leurs quelques heures de cours sur le sujet portaient principalement sur les somnifères (d’où les pilules comme seule proposition)!

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Et même s’ils avaient su…

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Soyons logiques :

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Comment un·e médecin pourrait-il·elle réussir à accompagner quelqu’un vers le sommeil dans le cadre qui lui est donné, quand une consultation ne doit généralement pas dépasser 15 minutes, top chrono?

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Quant aux médecins spécialisé·es en somnologie — de grands experts du sommeil — ils sont encore trop rares, et chargés avant tout des diagnostics ; pas forcément non plus disponibles pour l'accompagnement.

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Plusieurs professionnel·les de la santé, du bien-être et de la relation d’aide, qui, eux·elles, auraient le temps d’accompagner et l’intérêt d’ajouter ce service à leur offre, m’ont aussi confié plus tard se sentir démuni·es, par manque de connaissances, face au flot de demandes de leur clientèle au sujet du sommeil. (Plusieurs se sont depuis formé·es avec l’Institut SOMNA, pour pouvoir enfin répondre présent·es.)

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Et dire que, tout ce temps, je croyais que c’était MOI le problème!

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Heureusement, de belles initiatives se sont développées, surtout en ce qui a trait aux deux troubles de sommeil les plus courants : l’insomnie et l’apnée du sommeil.

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Mais elles demeurent encore trop peu accessibles.

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➤ L’illusion d’une seule méthode à tout faire

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La méthode la plus connue, la thérapie cognitivo-comportementale de l’insomnie (TCC-i), a marqué une avancée majeure en s'affirmant comme traitement de première ligne pour le trouble de sommeil le plus répandu ​(sur la centaine répertoriée) : l’insomnie psychophysiologique, conditionnée par la peur de ne pas dormir. Elle repose sur un protocole uniforme et exigeant, avec un prérequis incontournable : la restriction de sommeil.

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Elle peut être très efficace pour les profils concernés, mais ne peut convenir à toutes les difficultés de sommeil, ni à tout le monde.​

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Aujourd’hui, les avancées technologiques ouvrent aussi des pistes intéressantes.

Lors d'un récent congrès, on évoquait l’aide possible de l’IA, en appui à l'humain, pour éviter d’orienter vers la TCC-i des profils à qui elle ne conviendrait pas. ​​

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Car aucun protocole — si excellent soit-il — ne peut répondre, à lui seul, à l’infinité des situations vécues. L’objectif : offrir le bon soutien, au bon moment, à la bonne personne.

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Pour y parvenir, il faut reconnaître l’immense diversité des réalités du sommeil.
Et adapter l’accompagnement à des contextes très variés.

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Comment prévenir et accompagner toutes les autres difficultés de sommeil, qui ne sont d’ailleurs pas forcément des troubles? *

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• Les parents qui veulent accompagner leur bébé ou leur enfant à mieux dormir?

• Les adolescents en retard de phase?

• Les adultes qui perdent le fil de leur sommeil?

• Les personnes âgées qui subissent une mutation de leurs nuits?

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*Beaucoup de gens pensent avoir (ou que leur enfant a) un « trouble du sommeil », alors qu’ils.elles traversent une période de désynchronisation liée à un facteur identifiable. Il ne faut pas confondre un trouble avéré, difficultés ponctuelles ou circonstancielles et le processus normal de maturation du sommeil d’un bébé…  

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Il s’agit là d’une valeur fondamentale en somnopédagogie™. D’ailleurs, des professionnel·les formé·es à la TCC-i choisissent maintenant aussi d’enrichir leur pratique avec la somnopédagogie™. Une complémentarité prometteuse est en train de se dessiner.​

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➤ La grande confusion

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Une octogénaire m’a confié que suite à des douleurs postopératoires intenses au genou qui l’empêchaient de dormir, son médecin lui avait justement recommandé de prendre part à une TCC-i!

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De toute évidence, ce médecin avait raté le début de la présentation…

Recommander une TCC-i pour aider à dormir quelqu’un dont le genou fait mal, c’est comme prescrire un onguent post-piqûre de moustique à quelqu’un qui souffre d’anxiété!

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Quand les nuits sont perturbées par la douleur, ça n’a rien, en soi, d’un trouble du sommeil. C’est la douleur elle-même qui doit être traitée à la source. Et ici, cette source était purement physique ; elle n’avait rien de psychologique!

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Ce cas illustre bien à quel point la confusion est généralement répandue.

Et combien cela rend la pédagogie indispensable.

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Car il faut le rappeler avec force : les sources des difficultés de sommeil sont multiples et variées : psychiques, physiques, physiologiques, comportementales, environnementales, génétiques.

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Chercher à « mieux dormir » sans d’abord comprendre la vraie source de ses difficultés, c’est comme se débattre et s’enfoncer dans des sables mouvants…

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Et ça peut durer des années.

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➤ Un problème multidimensionnel

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Le sommeil est un phénomène complexe, intime et à multiples facettes. Il mérite une approche sur mesure, éthique et attentionnée.

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Il y a encore énormément de formation à faire en ce sens, aussi bien auprès des patient·e·s que des professionnel·le·s.

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➤ Le début d’une révolution

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Quelques mois plus tard, ma travailleuse sociale m’a dit :

 

« Ce que tu as réussi pour toi, tu pourrais le transmettre à des milliers d’autres personnes et à plein de professionnel·le·s aussi… »

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C’est ce qui a donné l’élan fondateur à l’Institut SOMNA.

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Parce que, selon moi — au même titre que manger à sa faim — dormir à sa fatigue devrait faire partie des droits fondamentaux de tout être humain.

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Et bien que je me sois sentie très seule dans mon parcours, j’ai aussi constaté à quel point cette souffrance était répandue.

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Que devant le vide abyssal dans la prise en charge, beaucoup de personnes n’arrivent pas à s’en sortir.

Principalement par manque de soutien humain.

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➤ Quand les gourous s’en mêlent…

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Pendant ce temps, certain·e·s flairent la bonne affaire.

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Les discours délirants, portés par des gourous nouveau genre, pullulent sur les réseaux.

Les « certifications » pour devenir coach ou consultant·e sommeil bébé en deux jours (!) se multiplient, jusque sur Groupon.

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Une dangereuse dérive qui s’abreuve du désespoir… alors que, pour un être humain, le sommeil pèse bien plus lourd que tous les business du monde.

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Non, un bon sommeil ne dépend d’aucun gadget, produit ; encore moins de méthodes simplistes qu’on nous présente comme des formules magiques.  

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Et il ne peut certainement pas être soumis, comme l’annoncent certain·e·s coachs ou consultant·e·s en sommeil bébé, à une garantie de résultat en 3, 10 ou 15 jours!

 

Qu’on laisse d’abord le temps au cerveau du bébé de maturer… et à son horloge biologique de se mettre en place. Un enfant, ce n’est pas un robot! Et aucune stratégie marketing ne peut damer le pion à la nature.

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Dans la majorité des cas, quand le sommeil déraille, on peut réussir à resynchroniser notre horloge biologique à tout âge, sans avoir recours à aucun produit à ingérer, ni accessoire superflu.

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Il est grand temps de remettre les pendules à l’heure :

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Un bon sommeil se construit et se reconstruit en grande partie de l’intérieur. ​

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Ce dont nous avons réellement besoin pour combler le vide actuel, c’est :

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• De professionnel·le·s du sommeil qualifié·e·s de tous horizons, dévoué·e·s et dûment formé·e·s ;

• D’une approche sensible et personnalisable ;

• D’une stratégie intégrative pour faire le pont entre la médecine conventionnelle et les approches naturelles.

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 Les besoins sont criants. L’urgence est là. 

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Accompagner adéquatement les gens de tous âges qui souffrent actuellement de difficultés de sommeil dans le monde est une mission immense, qui passe inévitablement par le développement d’une approche sérieuse, intégrale et interdisciplinaire.

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Elle nécessite une mobilisation collective, qui reconnaît l’apport de chaque acteur : médecin, infirmière, pharmacien·e, psychologue, éducateur·rice, professionnel·le de la petite enfance, sage-femme, travailleur·se social·e, naturopathe, ostéopathe, massothérapeute, nutritionniste…

 

Le sommeil ne se résume pas à un symptôme à neutraliser.

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C’est un besoin naturel vital chez tous les humain.e.s, à comprendre, respecter… et accompagner.

 

Devant cette vague de difficultés sans précédent, il manque cruellement de ressources pour aider ces foules de personnes qui ne dorment plus.

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Oui, le sommeil est en crise.

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Il est grand temps d’agir.

 

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 Et si la révolution du sommeil passait d’abord par l’accompagnement? 

 

 Et si ce réveil venait de vous? 

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Un bon vent commence à se lever... 

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Je vous dévoile d'où il vient dans la Partie 5 :

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➤ Vers un vrai accompagnement sur mesure​​​​​​

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​… le début d'une autre ère ?​​​​​

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